Voici deux peintures réalisées au même endroit, à Orléans, à un an d'intervalle. La première ci-dessus, est de la semaine dernière, et dirigée vers l'ouest, tandis que l'autre, datée de fin août 2009, est tournée vers le nord-est. La peinture récente est en soi moins descriptive du cadre réel, plus interprétée que la précédente. La lumière est néanmoins fidèle aux effets du soleil sur les berges.
These two paintings were done on the same spot in Orléans. The first one is the most recent, from last week, while I did the second one a year ago, in late august. One looks west, the other north-east, and the new one is more interpreted than the other, less "realistic" and true to the real landscape. It is more a light study of the sun effects on the grassy banks of the river.
6 commentaires:
J'aime beaucoup les taches de lumière justement ! Cela me rappelle vaguement un texte de Maupassant décrivant Courbet en train de jeter des "averses" sur sa toile...Mutatis mutandis, bien sûr.
Vraiment bien Armel, j'aime en particulier clle du haut, avec sa tache de lumière jaune à gauche et le reflet dans l'eau à droite.
C'est magnifique!!
Les deux, mais j'aime beaucoup le côté très dynamique, spontané et structuré de la peinture du haut.
Oui, le reflet à droite est très réussi. J'avais surtout remarqué la tache de soleil à gauche.
Salut Armel, ah le fleuve - beau sujet ! - est-ce que tu connais Daniel Ridgway Knight - élève de Gleyre/Meissonier?
Merci pour ces gentils commentaires! La Loire est un endroit formidable pour peindre la lumière. Mon seul regret est de ne pas pouvoir la peindre du haut d'une montgolfière ; je suis sûr que cela doit être magnifique.
Merci Jon ; je ne connaissais pas Daniel Ridgway Knight, et je suis évidemment allé voir (quoi? un peintre dont on ne m'a jamais parlé... il faut réparer ça tout de suite). C'est vrai que ses fleuves sont bien fichus ; je regretet un peu qu'il mette des figures là-dessus. Je les trouve - comment dire? - "pâtissières", un peu trop sucrées à mon goût. Je préfère le mélange paysage+figures chez Bastien, Corot ou Millet. Peut-être une histoire de flou et de saturation...
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