dimanche 27 juillet 2008

l'oreiller - the pillow

L'oreiller / The Pillow (Rome).
huile sur papier / oil on paper
- 24x19. 2008


Cette peinture est un croquis rapide de Cécile, endormie dans la chambre que nous occupâmes à Rome. Le temps de sortir les pinceaux, de monter le chevalet téléscopique, de préparer les couleurs sur la palette et de tout faire en silence, je n'eus que vingt minutes pour peindre, si bien que j'ai préféré la laisser inachevée, et tant pis pour les inexactitudes. Voyant que Cécile commençait à se réveiller, je m'étais tout de suite concentré sur l'impression du visage enfoncé dans le gros oreiller, abandonnant toute tentative de peindre le reste.

J'ai depuis songé à une peinture de grand format sur ce sujet, mais dans des tons très différents. Ayant acheté une toile hier et de grands pinceaux, j'essayerai de la peindre avant septembre et de la publier ici dès que possible.



This is a quick sketch I did of Cécile, sleeping in the room we rented in Rome. When I finished choosing the brushes, preparing the palette and mounting the telescopic easel, taking care not to make noise with the whole, I only got twenty/thirty minutes to paint. Since Cécile was starting to move as she was about to wake up, I urge to paint the impression of the face deep in the thick pillow, leaving the rest barely indicated.

I've since thought of a large canvas picture based on that subject, but far different in tones and mood. I bought the canvas and huge brushes yesterday and I'll try to get it done by the end of the summer (and post a good quality picture of it as soon as it's finished).

mardi 22 juillet 2008

nuit, florence - florence, night

De nuit / At Night (Florence).
huile sur papier / oil on paper
- 22x14. 2008


De retour d'un séjour en Italie, pour le mariage de mon frère. Cécile et moi sommes d'abord allé à Rome, voir les ruines, le Vatican, les fontaines et les Bernin ; puis nous sommes remontés à Florence, voir les palais, la Loggia dei Lanzi, les sculptures et les Jardins Boboli. Les musées de ces villes sont affreusement coûteux, nous rappelant d'un sens la modération du prix d'une entrée au Louvre, mais la relative absence de voitures de nombreuses artères dans les centres historiques permet de jouir du plaisir gratuit d'une belle place, d'une rue tranquille. Et lorsqu'on s'asseoit au milieu de l'une ou l'autre, de dessiner sans crainte de se faire écraser par un automobiliste fou.

J'ai peint ce croquis nocturne à Florence, sur le mince trottoir d'une rue en courbe. J'avais placé mon chevalet à la lueur d'une boutique de luminaires dont la clarté blanche me permettait de voir ma feuille comme si j'étais en plein jour, et de voir la nuit tout autour. Il fallait faire vite néanmoins pour être de retour à l'auberge de jeunesse avant la fermeture.



I'm back from a nice trip to Italy, where Cécile and I visited Rome and Florence. We spent hours walking, on the look-out for sculptures by Bernini, Cennini and Michelangelo, Renaissance and Baroque churches and fountains everywhere. The fare of entrance tickets in museums is quite "paranormal", always around 12-15 euros (even 22 euros for the Palazzo Pitti and its Boboli gardens), but you can still enjoy a free sitting in the shades of a beautiful piazza, and draw without cars all around, trying to kill you.

This is quick sketch of a street by night I did in Florence. I had found a lamp shop, by which I set my easel, and the light coming from its window allowed me to paint as I would have on a sunny day. I still had to hurry though, to get back to the youth hostel before closing time.

jeudi 3 juillet 2008

champs - fields

Le colza / A Flowering Rape Plants Field.
huile sur toile / oil on canvas
- 3P. 2008


Une des peintures exposées la semaine dernière au Salon Lions Club/Orléans Midi. J'ai peint ce champ le long du Chemin Racine (du nom du tragédien) dans la vallée de Chevreuse, aux alentours de Paris. Il y avait comme un trait droit de couleur jaune vive prise entre le champ vert et les arbres lointain, le filet à peine visible d'un champ de colza.

L'une des difficultés de l'image était le dépouillement de l'espace (caractère que j'apprécie particulièrement), tenant seulement à quelques graduations de couleur et de ton. Les températures de couleurs étaient celle d'un après-midi (17 heures) très ensoleillé, mais le risque de pousser l'impression de chaud/froid était de nuire à l'effet contrastant de la ligne de colza. J'ai peint cette ligne avec des variations de jaune à moitié mélangées, avec un peu d'empâtement afin qu'elle accroche davantage la lumière que le reste, très lisse. Je regrette que cet effet passât inaperçu lors de la prise de cette photographie.
J'avais peint ce même jour la vue d'un joli ruisseau, une autre petit format exposé également dont j'essaierai de publier une image, dans son cadre doré.



This is one of the painting I showed at the Lions Club exhibition. I painted this view from under the trees that border a footpath called Chemin Racine (from the tragedy poet), in the valley of Chevreuse, near Paris. There was a field of flowering rape plants (the French name is easier, I think), tracing a thin line of pure yellow between the mass of trees far away and the green field ahead.

My main issue was the relative emptiness of the whole impression (the kind of mood I love, though), just a few subtle color and tone gradations to tell the mood.The color temperatures were those of a sunny afternoon, from around 5 p.m. to 6 p.m. and I felt that emphasizing the balance of these temperatures, i.e. increasing the yellow in the bright green (and blue in the shadow parts) would reduce the effect of the very thin yellow line, which I treated with unevenly mixed yellow gradations, with a little impasto, so that it catches the light a bit more than the flat brushwork of the whole. Too bad it really doesn't show on this picture.
I did another painting, that day, a study of a little brook I also showed at the exhibition, and I'll try to publish it here, with its gilded frame.